Financement non conventionnel : Premières retombées
Les conséquences du recours au financement
non conventionnel se font ressentir sur
la marché algérien. Et pour cause, l’augmentation général des prix, tel que prédis par le FMI dans son
rapport sur les perspectives de l'économis mondiale publié en Avril dernier (1), avec un taux d’inflation pour Algérie de
7,4% en 2018, 7,6% en 2019 et 9,10% en
2021.
Et du côté de
la bourse informelle, le marché de la
devise n’a pas été épargné. L’Euro est échangé à un prix de 213 DZD et le dollars a 179 DZD(2) , contre 197 DZD et
167 DZD en 2017, témoignant ainsi de la
faiblesse et la dévaluation continue de la monnaie algérienne par rapport aux
principales monnaies du marchés.
A ce sujet, les
experts et observateurs du domaine n’ont
pas manqué d'alerter et signaler sur les dangers encourus du fait de recourir à
la planche a billet sur le long termes
sans contrepartie en terme de production, ...mais en vain!.
Il est vrais aussi
que les prix de pétroles ont connus une légère hausse ces derniers temps à
cause des conflits géopolitiques aux moyens orients. Cependant, l'ampleur de la
reprise a été limitée par la hausse de
l'inflation (renforcée par le financement non conventionnel), ce qui limita le
pouvoir d'achat des consommateurs et les dépenses publiques en termes réels.