Le réponse de l’Etat : Pour rééquilibrer la balance il faut réduire l’importation

Posted by S.Katia on août 21, 2017











Depuis  l'effondrement des prix du pétrole en 2014, l’état a fait de la réduction de l’importation son cheval de bataille afin de rééquilibrer  la balance commerciale qui a connu un déficit de  17 milliards de dollars  en 2016.
Plusieurs mesures  ont été prises par le gouvernement algérien , en commençant par le secteur automobile suite à la révision du décret exécutif  n°07-390 du 12 Décembre 2007 fixant les conditions et les modalités régissant  l’activité de vente des véhicules neufs, pour s’attaquer ensuite aux  produits tels que les ciments , les fruits exotiques, les appareils électroménagers , les téléphones mobiles , les cosmétiques et les aliments de bétail et de volaille en les soumettant au régime du contingentement quantitatif.
La dernière mesure entreprise par le gouvernement consiste à soumettre à des licences d’importation plusieurs produits « superflus » ou de nature à « concurrencer la production locale ». Durant le mois de juillet 2017, l’ABEF (Association des banques et établissements financiers)  a adressé une correspondance aux banques commerciales dans laquelle elle a détaillé la liste des produits concernés par la suspension des importations afin de les soumettre par la suite au système de licences.
Selon l’ex premier ministre Abdelmadjid Tebboune, le régime de licences instauré ne vise nullement à interdire l’importation , mais il a pour objectif de la contrôler  car il est impossible de protéger l’économie nationale en laissant l’ Algerie ouverte au quatre vents et en important des produit de 7éme   et 8 éme   nécessite, et il a fini par souligner que  les produits de première nécessité tels que le sucre, l’huile,  le café, le thé , les légumes sec et les céréales n’étaient pas concernés .

Il est vrai que la facture de l'importation en Algérie est très élevée, et dans le contexte économique actuel, l’objectif de la réduire en s’attaquant à des produit  superflus  est très salutaire, mais la question qu’il faut poser est ce que  les mesures entreprises jusqu’à présent  représente-elles la bonne  démarche  pour atteindre l’objectif ?
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