Le réponse de l’Etat : Pour rééquilibrer la balance il faut réduire l’importation
Plusieurs mesures ont été prises par le gouvernement algérien , en commençant par le secteur automobile suite à la révision du décret exécutif n°07-390 du 12 Décembre 2007 fixant les conditions et les modalités régissant l’activité de vente des véhicules neufs, pour s’attaquer ensuite aux produits tels que les ciments , les fruits exotiques, les appareils électroménagers , les téléphones mobiles , les cosmétiques et les aliments de bétail et de volaille en les soumettant au régime du contingentement quantitatif.
La dernière mesure entreprise par le gouvernement consiste à soumettre à des licences d’importation plusieurs produits « superflus » ou de nature à « concurrencer la production locale ». Durant le mois de juillet 2017, l’ABEF (Association des banques et établissements financiers) a adressé une correspondance aux banques commerciales dans laquelle elle a détaillé la liste des produits concernés par la suspension des importations afin de les soumettre par la suite au système de licences.
Selon l’ex premier ministre Abdelmadjid Tebboune, le régime de licences instauré ne vise nullement à interdire l’importation , mais il a pour objectif de la contrôler car il est impossible de protéger l’économie nationale en laissant l’ Algerie ouverte au quatre vents et en important des produit de 7éme et 8 éme nécessite, et il a fini par souligner que les produits de première nécessité tels que le sucre, l’huile, le café, le thé , les légumes sec et les céréales n’étaient pas concernés .
Il est vrai que la facture de l'importation en Algérie est très élevée, et dans le contexte économique actuel, l’objectif de la réduire en s’attaquant à des produit superflus est très salutaire, mais la question qu’il faut poser est ce que les mesures entreprises jusqu’à présent représente-elles la bonne démarche pour atteindre l’objectif ?